dimanche 16 mai 2010

Le Shin et le management


Dans une période ou s'enchaînent les assemblées des clubs, comités et ligues de Judo, auxquelles je participe pour parler de chiffres, on remet sur le devant de la scène la culture Judo.
Les valeurs c'est comme la qualité, on en parle lorsqu'elles commencent à être moins perceptibles.
Lorsque j'ai commencé le judo, dans les années 1970, le problème de la culture ne se posait pas, elle s'imposait. Point de salut sans respect du tatami, du Maître, des partenaires (finalement de l'environnement et des parties prenantes). Elles ont forgé mes jeunes années, et sans aucun doute constituent les fondements de mon comportement d'aujourd'hui.
Un petit point sur le code moral que l'on enseigne à nos enfants dès leurs premiers pas sur le tatami :
  • L’AMITIÉ : 
« C’est le plus pur des sentiments humains »
  • LE COURAGE: 
« C’est faire ce qui est juste»
  • LA SINCÉRITÉ : 
« C’est s’exprimer sans déguiser sa pensée »
  • L’HONNEUR : 
« C’est être fidèle à la parole donnée »
  • LA MODESTIE : 
« C’est parler de soi-même sans orgueil »
  • LE RESPECT : 
« Sans respect aucune confiance ne peut naître »
  • LE CONTRÔLE DE SOI : 
« C’est savoir se taire lorsque monte la colère »
  • LA POLITESSE : 
« C’est le respect d’autrui »

Ce code est avantageusement complété par les valeurs suivantes :
  • Le meilleur emploi de l'énergie,
  • L'entraide et la prospérité mutuelle.
Le grade du judoka relève quand à lui d'une triple valeur :
  • Le Shin : valeur morale
  • Le Ghi : valeur technique
  • Le Tai : valeur corporelle
Cela n'est pas sans rappeler la vision de Covey dans la 8ème habitude et ses 4 intelligences:

S'il fallait rappeler quelques principes du management, nous pourrions nous inspirer de ces quelques concepts.

Jean Luc BESSONNET - Agde Expert-Comptable

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