samedi 14 avril 2012

La solution aux problèmes

En lisant un article de Emmanuel BADET sur Viadeo, je me suis arrêté sur une citation d'Albert EINSTEIN : « Un problème créé ne peut être résolu en réfléchissant de la même manière qu’il a été créé ».
L'idée n'est donc pas récente mais depuis, elle résonne en moi comme un credo, dans ma quête des solutions adaptées aux enjeux de la situation actuelle.
Elle fait aussi écho à un livre que j'avais lu il y a quelques temps : La méthode Google, de Jeff Jarvis, qui décrypte de nouvelles approches de réussite.
L'actualité quotidienne nous rappelle l'urgence de changer beaucoup de choses dans nos entreprises :
- Commencer (enfin) à faire de la veille et à élaborer des stratégies,
- Repenser la gestion des relations humaines,
- Redéfinir des approches marketing en phase avec nos valeurs, la technologie et les modes de consommation,
- Viser l'amélioration opérationnelle continuelle dans tous les processus de l'entreprise (à défaut de l'excellence),
- Rendre à la gestion sa capacité à anticiper les équilibres financiers indispensables à la pérennité,
- Améliorer notre système d'information orienté connaissance clients.

Mais comment changer quand on ne comprend pas que le problème vient de nous, de notre aveuglement à voir la source des difficultés dans les autres ?
La première clé est donc la prise de conscience de la nécessité de s'adapter.

La seconde est sans doute dans la méthode. L'inertie, la résistance au changement sont des facteurs déterminants dans la difficulté de mise en œuvre. Cela se contourne par de la communication, de la pédagogie,  de l'accompagnement mais aussi par une approche Kaizen, base de l'amélioration continue. Elle favorise une capitalisation rapide des premiers résultats, pas spectaculaires mais actés.
Mais comment concilier une approche de petits pas avec l'urgence ? Il est urgent de commencer, de se mettre en marche mais il est important de comprendre qu'on ne finira jamais une adaptation continue.

La troisième clé est la simplicité : Commençons par supprimer des opérations qui ne servent à rien, des habitudes qui ne sont pas porteuses de valeur voire qui la détruisent, puis remodelons les processus en les simplifiant mais en connectant chaque étape à de la valeur.

La quatrième est l'humilité : nous ne réinventerons pas la roue tous les jours mais Internet nous offre des possibilités de découvrir et d'adapter des solutions novatrices qui fonctionnent. Qu'importe que nous n'ayons pas inventer la méthode si elle est efficace ! Certes cela nécessite un esprit d'analyse, de conceptualisation et de synthèse qui n'est pas évident mais encore faut-il s'y essayer pour découvrir que c'est accessible et facilité par le partage et la mise en commun de nos réflexions.

A défaut d'entreprendre cette démarche de changement, la fracture sera constatée, Darwin a démontré que les espèces s'adaptent ou disparaissent pour laisser la place à de nouvelles, issues d'une séparation de variétés qui ont capitalisé sur des éléments différenciateurs. Il n'en sera pas autrement de nos sociétés et de nos entreprises, elles disparaissent ou elles s'adaptent, le choix est assez binaire.


Jean Luc BESSONNET - Agde Expert Comptable

1 commentaire:

  1. Un choix binaire ... le pile ou face pour nos entreprises... pourquoi pas restons simple,
    et en fait les élections, c'était pile ou face ?...
    et franchement Darwin est un peu lent pour le décisionnel, non?
    Philippe
    http://www.lecapagde.com/

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