On l'a lu dans le dernier billet du Gestionnaire Borg, les patrons ont du chemin à faire vers plus d'ouverture.
Mais les employés sont-ils prêts à passer à la gestion participative ?
Je vous pose la question et j'y apporte quelques éléments de réflexion.
- L'individualisme se prête mieux à une direction autocratique qui impose des directives contre lesquelles on peut râler. Participer, c'est réfléchir à l'intérêt général avant son intérêt personnel.
- Participer demande plus d'efforts que de ne pas participer.
- On veut davantage de liberté mais on ne sait pas comment l'utiliser.
- La liberté engendre la responsabilité mais cette dernière est vécue à charge.
- La séparation vie privée, vie professionnelle est sacralisée. Rendre plus intéressant son travail dilue nécessairement la frontière.
- L'utilisation des réseaux sociaux pourrait être un facteur de convergence (à vérifier).
- Il faut donner du temps au changement d'une culture d'entreprise ancrée dans l'opposition des catégories socio-professionnelles. Une approche KAIZEN est souhaitable.
- La communication interne est un des vecteurs du changement.
A vos claviers pour plus d'arguments...
Bonjour,
RépondreSupprimerIl est amusant de voir une sorte de retour à l'affectif dans la relation entre l'entreprise et le salarié : la gestion participative implique la participation *active* du salarié. Cette dernière est, me semble-t-il, plus facilement obtenue si, au même titre que les clients, le salarié se sait acteur du *produit* vendu par sa société. Non pas uniquement dans la réalisation du produit, mais dans le choix du produit, dans la détermination de sa forme et de son fond.
Au même titre qu'il est important que les clients participent à l'élaboration du *produit* d'une entreprise, le salarié doit également participer, car il aura un autre point de vue sur l'opinion du client, si le salarié est en liaison avec le client. Ce qui fait un point de vue supplémentaire, mais surtout, ce point de vue a de fortes chances d'être pertinent.
Cordialement,
Il me parait stratégique de donner ce pouvoir aussi bien aux clients qu'aux employés à condition que l'on agisse dans la transparence et la recherche de la valeur.
RépondreSupprimerIl faut trouver les leviers pour qu'ils saisissent cette perche tendue. On risque, dans le cas contraire, faute de communication bijective, de moins bien cibler les attentes.